Comment j’ai mis toutes les chances de mon côté pour que mon augmentation mammaire se passe bien

Je rêvais d’une augmentation mammaire depuis longtemps. Je n’étais pas satisfaite de la taille et de la forme de ma poitrine, et je voulais me sentir plus féminine et plus confiante. J’ai donc décidé de franchir le pas et de prendre rendez-vous avec un chirurgien esthétique réputé. Mais je savais que ce n’était pas une décision à prendre à la légère. Il fallait que je me prépare bien, tant sur le plan personnel que professionnel. Voici comment j’ai mis toutes les chances de mon côté pour que mon augmentation mammaire se passe bien.

Préparatifs personnels pour l’augmentation mammaire

Avant de me lancer dans l’aventure, j’ai pris le temps de réfléchir à mes motivations, à mes attentes et à mes craintes.  Pour que mon augmentation mammaire se déroule sans encombre j'ai méticuleusement préparé chaque étape.  Je me suis posé les bonnes questions : 

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  • Pourquoi je voulais changer ma poitrine, 
  • Quels bénéfices j’espérais en tirer,
  • Quels risques j’étais prête à prendre, 
  • Comment j’allais gérer le regard des autres, 
  • etc. 

J’ai aussi fait des recherches sur internet, lu des témoignages, regardé des photos avant-après, et consulté des forums spécialisés. Cela m’a permis de me faire une idée plus précise de ce que je voulais et de ce que je pouvais obtenir.

J’ai aussi parlé de mon projet à mes proches, notamment à mon conjoint, à ma famille et à mes amis. Je voulais avoir leur soutien, leur avis et leurs conseils. Ils ont été très compréhensifs et encourageants. Ils m’ont surtout aidée à prendre confiance en moi en me rassurant sur le fait que je resterais la même personne même après l’opération.

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Importance de la confiance et de la communication avec son chirurgien

Le choix du chirurgien est primordial pour une augmentation mammaire réussie. Il faut trouver un professionnel qualifié, expérimenté, à l’écoute et de confiance. 

Comparaison et premier contact

J’ai pris le temps de comparer plusieurs chirurgiens, de consulter leurs sites web, leurs avis, leurs diplômes, leurs tarifs, etc. J’ai ensuite pris rendez-vous avec celui qui me semblait le plus adapté à mon cas. Lors de la première consultation, il a examiné ma poitrine, pris des mesures et évalué ma morphologie. Après analyse de mes données, il m’a proposé plusieurs options de prothèses mammaires, en silicone ou en sérum physiologique, rondes ou anatomiques, de différentes tailles et de différents profils. Il a expliqué le déroulement de l’opération, les suites opératoires, les risques et les complications possibles, et le résultat attendu. Je lui ai posé plusieurs questions auxquelles il a répondu avec patience et professionnalisme. Il m’a même montré des photos de ses anciennes patientes. Cela m’a mise en confiance et m’a donné envie de lui confier ma poitrine.

Choix des prothèses 

J’ai choisi des prothèses en silicone, rondes, de 300 cc, et de profil modéré. Je voulais un résultat naturel, harmonieux et proportionné à ma silhouette. Le chirurgien a validé mon choix et m’a remis un devis détaillé, ainsi qu’un consentement à signer. Il m’a aussi prescrit des examens médicaux à faire avant l’opération, notamment une mammographie, une échographie et une prise de sang. Afin de limiter les bleus, il m’a conseillé d’arrêter de fumer et de prendre des anti-inflammatoires et l’arnica. Pami les accessoires indispensables que je devais acheter, il y a un soutien-gorge de contention, des pansements et des antiseptiques. Ma deuxième consultation est à quelques jours avant l’opération, pour vérifier que tout était en ordre et pour me remettre les ordonnances pour les médicaments à prendre après l’opération.

Préparation physique et mentale

Pour me préparer physiquement et mentalement à l’augmentation mammaire, j’ai adopté un mode de vie sain et équilibré. 

  • J’ai fait attention à mon alimentation, en privilégiant les fruits, les légumes, les protéines et les fibres, et en évitant le sucre, le sel, l’alcool et la caféine. 
  • J’ai aussi fait du sport régulièrement, en choisissant des activités douces et adaptées, comme le yoga, la marche ou le vélo. 

Cela m’a permis de renforcer mes muscles, d’améliorer ma circulation sanguine, de réduire mon stress et de me sentir bien dans mon corps.

Aussi, j’ai travaillé sur ma préparation psychologique, en me concentrant sur les aspects positifs de mon projet. J’ai visualisé avec ma nouvelle poitrine dans mes vêtements préférés. J’ai même commencé à répéter des affirmations positives, comme “je suis belle”, “je suis fière de moi”, “je vais réussir”. Pou éviter toute perturbation, j’ai évité de penser aux risques, aux douleurs, aux cicatrices, ou aux éventuels regrets. 

Gestion des attentes et informations

Pour que mon augmentation mammaire se passe bien, il fallait aussi que je gère bien mes attentes et que je m’informe bien sur le processus chirurgical. En effet, je suis consciente que l’opération n’était pas magique. Elle ne résoudrait pas forcément tous mes problèmes. Je savais aussi qu’elle comportait des contraintes, des désagréments, des risques et des limites. C’est pourquoi je suis restée réaliste, patiente et tolérante.

Se renseigner sur le déroulement de l’opération

Pour comprendre le déroulement de l’opération, les suites opératoires, le résultat attendu et les éventuelles complications, j’ai lu des articles, regardé des vidéos et consulté des brochures. L’opération dure environ une heure. Elle se faisait sous anesthésie générale. L’intervention consiste à faire une incision sous le sein, autour de l’aréole ou dans l’aisselle et à insérer la prothèse derrière le muscle ou derrière la glande. Les suites opératoires étaient généralement simples, mais elles pouvaient entraîner des douleurs, des gonflements, des ecchymoses, des saignements, des infections, des hématomes et d’autres désagréments. 

Connaître les éventuels résultats

Je ne me suis pas contentée pas des informations sur le déroulement de l’opération. J’ai aussi cherché à savoir le résultat. Lors de mes recherches, j’ai appris que le résultat était visible immédiatement, mais qu’il fallait attendre plusieurs mois pour qu’il soit définitif. Il varie cependant selon les personnes, les prothèses et les techniques. Aussi, les prothèses n’étaient pas éternelles. Elles peuvent nécessiter un changement ou un retrait. Ces ajouts n’empêcheront d’ailleurs pas le vieillissement naturel de la poitrine. 

J’ai appris que l’opération laissait des cicatrices, plus ou moins visibles selon les cas. Aussi, il fallait les protéger du soleil et les masser régulièrement. L’opération n’avait pas d’impact sur l’allaitement, la grossesse, le dépistage du cancer du sein ou la sensibilité des mamelons. Elle est considérée comme un acte de chirurgie esthétique et n’est pas prise en charge par la sécurité sociale

Le jour de l’opération

Le jour de l’opération, je me suis rendue à la clinique avec mon conjoint. J’ai apporté mes affaires personnelles, mon dossier médical, mon devis, mon consentement éclairé, et mes ordonnances. On m’a installée dans une chambre et on m’a préparée pour l’opération. Le chirurgien est venu me voir pour vérifier mon identité, dessiner les repères sur ma poitrine et me rassurer. On m’a ensuite conduite au bloc opératoire et l’anesthésiste m’a endormie. Je n’ai rien senti, ni vu, ni entendu.

Quand je me suis réveillée, j’étais un peu groggy, mais je n’avais pas trop mal. J’ai pu voir ma nouvelle poitrine, et j’ai été agréablement surprise. Elle était plus grosse, plus ronde, plus ferme, plus belle. Je me suis sentie heureuse et soulagée.

Le chirurgien est venu me rendre visite et il m’a dit que tout s’était bien passé. Il m’a dit de garder le soutien-gorge de contention jour et nuit pendant un mois, de changer les pansements tous les jours. Je dois prendre des médicaments, dormir sur le dos et de ne pas faire d’efforts. Le chirurgien m a déconseillé, l’alcool, la cigarette, les charges lourdes, le bain, la piscine, le sport, le l’exposition au soleil, etc. Il m’a ensuite donné rendez-vous pour une consultation de contrôle, une semaine après l’opération. Celui-ci sert à vérifier la cicatrisation et le positionnement des prothèses. Il m’a dit que je pouvais rentrer chez moi le soir même, ou le lendemain matin, selon mon état.